Sur l' espace interminable,
Des horizons lunaires où domine le sable.
Comme l' air s'évapore au soleil des pourquoi?
Au hasard des secondes, que ponctue le doute,
Sur les plis de ton front, s' accélère le temps.
Dans tes yeux éperdus, la lumière du néant.
Le Château des glaces soudain se profile,
Sur la colline de l' angoisse, ton ombre se dessine...
Les mains jointes, les pieds rivés sur ce sol,
Que tu as rejeté.
Une bise s' élève dérangeant le décor,
S'épanchent des oiseaux blancs et or,
Planent au dessus de ta tête éblouie:
Il suffit que l'effroi, la peur de l' inconnu,
Serpente,hante... s'évanouit la mémoire déçue,
Pour que resplendisse dans le cœur des " je t' aime".
Les odeurs se savourent jusqu' à l' instant précis:
Et l' on regrette à jamais, ce que l' on a perdu.